Ils lui demandent d'agir fermement contre ce qu'ils décrivent comme un mouvement organisé en faveur du "non-respect du voile et la nudité".
Cette initiative parlementaire intervient alors que dans les grandes villes, et notamment à Téhéran, de nombreuses femmes défient ouvertement la loi en sortant sans voile, adoptant parfois des tenues jugées "inimaginables il y a quelques années".
La crispation du pouvoir se manifeste également par des actions judiciaires concrètes. Récemment, la justice a lancé des poursuites pour "indécence" contre les organisateurs d'un marathon après la participation de femmes non voilées. Ces événements illustrent la fracture profonde au sein de la société iranienne. D'un côté, les conservateurs tentent de réaffirmer leur autorité et de faire appliquer strictement la loi en vigueur depuis la révolution de 1979. De l'autre, une partie de la population, en particulier les femmes et les jeunes, continue de revendiquer plus de libertés individuelles, transformant un code vestimentaire en un puissant symbole de résistance politique et sociale.











