L'ONG Amnesty International rapporte que derrière cette ligne, "l'armée israélienne a détruit méthodiquement et rasé toute la zone", y installant des avant-postes militaires.

Des terres agricoles vitales pour la subsistance des Gazaouis sont désormais inaccessibles. Des blocs de béton jaune matérialisent cette démarcation sur le terrain, et il est interdit aux Gazaouis de la franchir pour tenter de rentrer chez eux, sous peine de mort.

Fin novembre, l'ONG témoignait qu'au moins 93 personnes ayant tenté de traverser avaient été tuées.

Cette évolution sur le terrain compromet gravement l'intégrité territoriale de Gaza et les perspectives d'un futur État palestinien.