Il s'était évadé d'une prison gazaouie au début de la guerre et avait pris la tête de sa milice, opérant principalement dans le sud de l'enclave, autour de Rafah.

Son groupe, qui se présentait comme œuvrant pour les Gazaouis, a toujours nié bénéficier du soutien d'Israël, bien qu'en juin, l'État hébreu ait reconnu armer des clans palestiniens opposés au Hamas.

Le communiqué des "Forces populaires" a annoncé pleurer son "martyr héroïque", affirmant qu'il avait été tué par balles en "tentant de résoudre un différend" avec la famille Abou Sanimeh. Cette dernière a cependant publié un communiqué revendiquant le meurtre, accusant Abou Chabab de liens avec Israël et menaçant son groupe de "châtiment sévère". Le Hamas, sans revendiquer directement l'assassinat, a commenté l'événement comme étant "l'issue inévitable pour quiconque trahit son peuple" et devient "un outil entre les mains de l’occupation".

La mort d'Abou Chabab, qui avait été accusé par des Gazaouis de piller l'aide humanitaire, illustre la complexité de la situation sécuritaire à Gaza, où des dynamiques locales et des rivalités de clans s'entremêlent avec le conflit principal contre Israël.