Cette démarche diplomatique intervient alors que le cessez-le-feu, en vigueur depuis un an, reste fragile, marqué par des frappes aériennes israéliennes régulières contre des cibles du mouvement pro-iranien. Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a assuré que son mouvement soutenait l'approche diplomatique de Beyrouth, un signal potentiellement apaisant.

Dans ce contexte tendu, la visite du pape Léon XIV a revêtu une importance particulière.

Lors d'une messe en plein air devant 150 000 fidèles à Beyrouth, il a lancé un appel vibrant à la paix et à la réconciliation, exhortant les dirigeants à "écouter le cri de vos peuples qui implorent la paix !

".

Il a également demandé "l'arrêt des attaques" contre le Liban et encouragé les chrétiens d'Orient à rester sur leur terre, rappelant la vocation du pays du Cèdre à être un lieu de coexistence. Sa prière silencieuse sur le site de l'explosion du port de Beyrouth a été un moment fort, symbolisant le besoin de justice et de reconstruction pour un peuple meurtri.