Des discussions secrètes ont eu lieu entre Israël, le Qatar et les États-Unis, tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé une rencontre prochaine avec Donald Trump.

Les efforts pour stabiliser la situation à Gaza se déroulent sur plusieurs fronts.

Une réunion discrète et de haut niveau s'est tenue à New York le dimanche 7 décembre, réunissant le chef du Mossad David Barnea, des responsables qataris et l'émissaire de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Il s'agissait de la première rencontre dans le cadre d'un groupe de coordination tripartite mis en place fin septembre pour "améliorer la coordination" et "résoudre les griefs mutuels". Cette rencontre survient alors que les médiateurs clés, le Qatar et l'Égypte, ont publiquement appelé au retrait des troupes israéliennes de Gaza et au déploiement rapide d'une force internationale de stabilisation. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé son souhait de passer "très bientôt" à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu et a confirmé qu'il rencontrerait le président américain Donald Trump le 29 décembre aux États-Unis.

Ces discussions porteront sur la fin du pouvoir du Hamas et les "opportunités de paix" dans la région. Parallèlement, un revers diplomatique a été noté avec l'éviction de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair de la liste des candidats pour un "Comité de la paix" pour Gaza, suite à la pression de pays arabes en raison de son soutien à l'invasion de l'Irak en 2003.