Ces événements soulignent la posture de confrontation de Téhéran, notamment vis-à-vis d'Israël et des États-Unis. La République islamique d'Iran maintient une posture de fermeté face à ses adversaires.

Les autorités ont annoncé le renvoi en procès d'un ressortissant irano-européen pour des accusations d'espionnage au profit d'Israël. L'arrestation a eu lieu dans le contexte tendu de la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël en juin, sur fond de durcissement des lois iraniennes contre l'espionnage. Parallèlement, l'Iran a procédé à une démonstration de force militaire.

Les Gardiens de la révolution islamique ont mené des exercices dans le golfe d'Oman le 5 décembre, tirant des missiles balistiques et adressant "un message ferme" aux navires américains présents dans le golfe Persique. Cette rhétorique et ces actions s'inscrivent dans une stratégie plus large de soutien à ses alliés régionaux, comme le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza. Fait notable révélé par plusieurs sources, l'Iran aurait cependant adopté une approche pragmatique en Syrie, en retirant ses militaires et diplomates deux jours avant la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, anticipant l'effondrement de son allié. Cette décision montre la capacité de Téhéran à s'adapter aux réalités du terrain pour préserver ses intérêts stratégiques, même si cela implique de lâcher un partenaire de longue date.