Selon les Nations Unies, environ 850 000 personnes réparties sur 761 sites présentaient un risque élevé d'inondation.

Les pluies torrentielles et les vents violents ont balayé les campements de fortune, inondant et détruisant des dizaines de milliers de tentes qui constituaient le seul refuge pour d'innombrables familles. Des témoignages poignants, comme celui d'une professeure de français nommée Samah, décrivent la destruction de 90% des tentes et la lutte désespérée pour survivre. Cette catastrophe naturelle vient s'ajouter aux souffrances causées par le conflit, la malnutrition et le manque d'accès aux services de base. Les images de camps submergés par les eaux boueuses illustrent l'extrême précarité des conditions de vie, poussant le porte-parole de la Défense civile gazaouie à lancer un appel pour l'acheminement de préfabriqués, une solution d'hébergement plus digne et résistante. La tempête a ainsi mis en lumière la vulnérabilité absolue des civils, pris au piège entre les conséquences de la guerre et les rigueurs de l'hiver, et a renforcé l'urgence d'une aide humanitaire plus substantielle et adaptée.