Le rapport conclut que les massacres de civils relèvent du "crime contre l'humanité d'extermination" et documente d'autres crimes tels que l'emprisonnement, la torture, le viol et la disparition forcée. La distinction est cruciale : alors que les crimes de guerre peuvent être des actes isolés, les crimes contre l'humanité impliquent une "attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque", comme le stipule le Statut de Rome.

En établissant ce caractère planifié et systématique, Amnesty renforce la base juridique pour des poursuites internationales.

Le rapport désigne le Hamas, et en particulier sa branche armée, comme "principalement responsable".

La réaction du mouvement islamiste, qui a exigé le retrait du rapport, témoigne de l'impact de cette accusation émanant d'une organisation de défense des droits humains de premier plan, qui démontre que "le droit s'applique à tous".