Une intensification des opérations militaires et une violence sans précédent de la part des colons israéliens étendent la mainmise de l'État hébreu sur le territoire palestinien.

Les articles décrivent une double dynamique d'oppression en Cisjordanie.

D'une part, l'armée israélienne a intensifié ses opérations, l'une d'elles étant décrite comme ayant atteint un niveau de violence inédit : "Jamais la violence n’avait atteint cette ampleur".

Ces actions militaires se traduisent par un quadrillage accru des villes et une pression constante sur la population civile. D'autre part, la violence des colons a explosé, en particulier à l'encontre des agriculteurs palestiniens. La récolte des olives de l'automne 2025 est citée comme l'une des "pires jamais enregistrées", non seulement à cause de la sécheresse, mais surtout en raison des attaques systématiques des colons. Cette violence est complétée par des mesures institutionnelles visant à consolider l'occupation, comme l'expropriation de terres palestiniennes sous des prétextes archéologiques, à l'instar du site de l'Acropole antique de Sebastia. Cette combinaison de pression militaire, de violence civile de la part des colons et de politiques d'annexion de facto est perçue comme une stratégie délibérée pour étendre le contrôle israélien et rendre la vie des Palestiniens insoutenable, tout en rendant le travail des journalistes qui tentent de documenter ces faits de plus en plus "périlleux".