La "ligne jaune" divise la bande de Gaza en deux, séparant la partie ouest, incluant Gaza-Ville, de la partie est, qui représente 58% du territoire et est désormais sous contrôle militaire israélien.
Selon le général Zamir, cette ligne constitue une "ligne de défense avancée pour les localités (israéliennes) et une ligne d’attaque". Cette rhétorique suggère une stratégie de long terme plutôt qu'un retrait progressif comme le prévoyait l'accord de cessez-le-feu.
Des organisations comme Amnesty International rapportent que la zone située derrière cette ligne a été "méthodiquement détruite et rasée" par l'armée israélienne pour y installer des avant-postes militaires. Des terres agricoles essentielles à la subsistance des Palestiniens sont désormais inaccessibles.
Des blocs de béton jaune matérialisent cette nouvelle division, et il est formellement interdit aux Gazaouis de la franchir pour tenter de rentrer chez eux. Selon un rapport d'Amnesty, au moins 93 personnes qui ont tenté de traverser cette ligne ont été tuées, illustrant la létalité de cette nouvelle frontière de fait. Cette politique soulève des craintes d'une annexion rampante et d'une expulsion "permanente" de la population palestinienne de l'est de Gaza.












