Le groupe djihadiste continue de mener des attaques, cherchant à exploiter l'instabilité et les divisions du pays pour renaître.

L'EI a revendiqué plusieurs attaques récentes, démontrant sa capacité opérationnelle persistante.

Une attaque à Maaret al-Noomane a été attribuée au groupe, mais l'incident le plus marquant est une embuscade dans la région désertique de Palmyre qui a coûté la vie à trois Américains (deux soldats et un civil). Selon le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), l'attaque a été menée par un « tireur isolé » de l'organisation. Un responsable de la sécurité syrienne a par la suite indiqué que l'assaillant était un membre des forces de sécurité syriennes, et que onze autres membres avaient été arrêtés, suggérant une possible infiltration ou radicalisation au sein même du nouvel appareil sécuritaire. L'analyste Asiem El Difraoui note que Daech dispose encore de cellules dans tout le pays et que son objectif tactique, tiré de son pamphlet « Le Management de la barbarie », est de « déstabiliser complètement un pays par des conflits sectaires et ethniques afin de se présenter comme la seule alternative viable au pouvoir ». La peur d'une résurgence de l'EI reste prégnante parmi la population et constitue un défi majeur pour le gouvernement de transition d'Ahmed al-Charaa, qui a d'ailleurs rejoint une coalition internationale pour lutter contre le groupe terroriste.