Le bilan humain de ces intempéries est lourd, avec au moins 18 morts signalés, dont trois enfants décédés d'hypothermie.

Les témoignages décrivent une situation apocalyptique : « Un mur entier est tombé sur une tente », rapporte un article, tandis qu'un autre cite un habitant désespéré : « Il n’y a rien, même pas un mur contre lequel s’appuyer ».

Les habitants qui ont choisi de rester dans des immeubles endommagés par les bombardements prennent des risques immenses face aux risques d'effondrement.

L'infrastructure, déjà en ruines, ne peut plus faire face.

Les déchets entraînés par la pluie bloquent les canalisations restantes, provoquant des inondations d'eaux usées qui augmentent le risque d'épidémies.

Selon l'ONU, 850 000 déplacés répartis sur 761 sites présentent un risque élevé d'inondation.

Cette catastrophe naturelle s'ajoute à une crise humanitaire où l'aide est toujours entravée.

Israël est accusé d'interdire l'entrée d'abris en dur, tandis que des allégations de sabotage de l'aide humanitaire par le Hamas, qui aurait dissimulé des stocks de lait pour bébé, exacerbent la famine et la malnutrition infantile.