Selon un document révélé par Radio France, cette nouvelle procédure semble cibler spécifiquement les organisations jugées « hostiles ».

Celles ayant dénoncé un « génocide » à Gaza seraient particulièrement menacées d'éviction.

Quatorze ONG internationales ont déjà vu leur demande d'enregistrement rejetée, les interdisant de facto de travailler dans l'enclave.

Les organisations encore présentes attendent dans l'inquiétude une décision sur leur sort d'ici le 31 décembre. Des humanitaires déplorent leur marginalisation au profit d'organisations qui seraient alignées sur le plan de l'administration Trump pour Gaza ou qui accepteraient de renoncer à leur liberté de parole. Cette situation est perçue par les acteurs du secteur comme une « militarisation et politisation de l’aide », où l'accès humanitaire serait conditionné à des considérations politiques plutôt qu'aux besoins urgents de la population.