L'économie est marquée par un effondrement du secteur bancaire et une dépendance croissante à l'aide internationale pour éviter une faillite totale. Sur le plan sécuritaire, la pression pour le désarmement du Hezbollah a atteint un niveau inédit, notamment sous l'impulsion des États-Unis et avec le soutien du Royaume-Uni pour renforcer l'armée libanaise afin qu'elle puisse appliquer pleinement la résolution 1701 de l'ONU et assurer la démilitarisation du sud du pays. Les frappes israéliennes régulières contre les infrastructures du Hezbollah, mentionnées dans plusieurs articles, témoignent de la volatilité de la situation à la frontière.
Le parti chiite traverse une « crise existentielle » : bien que sa capacité militaire demeure, son immunité politique s'est effondrée et sa propre base chiite commence à questionner son utilité stratégique, l'accusant de privilégier l'agenda iranien aux dépens des intérêts nationaux.
Un espace de stabilisation existe, mais il est très étroit et dépend d'un accord entre Washington, Riyad et Téhéran.
Sans ce cadre, la fragmentation communautaire, exacerbée par les tensions sectaires, risque de devenir permanente.












