Parallèlement, le Hamas fait également face à de graves accusations.

Dans un rapport publié en décembre, l'ONG Amnesty International a accusé pour la première fois la branche armée du mouvement islamiste d'avoir commis des « crimes contre l'humanité » lors de l'attaque du 7 octobre 2023 et dans la période qui a suivi. Cette qualification juridique est l'une des plus graves en droit international et renforce les appels à ce que les dirigeants du Hamas répondent de leurs actes devant la justice. Ces deux développements parallèles montrent que la communauté internationale, par le biais de ses institutions judiciaires et de ses organisations de défense des droits humains, cherche à établir les responsabilités pénales des deux côtés, refusant l'impunité pour les crimes graves qui auraient été commis.