Les dernières exécutions rapportées concernent trois ressortissants saoudiens condamnés pour le meurtre d'un citoyen soudanais, exécutés à La Mecque.
Ce recours massif à la peine capitale contraste avec les efforts de modernisation et d'ouverture du pays portés par le prince héritier Mohammed ben Salmane dans le cadre de son plan « Vision 2030 ». Alors que le royaume cherche à attirer les investissements étrangers et à améliorer son image internationale, il continue d'appliquer une version rigoriste de la loi islamique qui prévoit la peine de mort pour un large éventail de crimes.
Cette dualité entre réforme économique et maintien d'un système judiciaire ultra-répressif soulève des questions sur la profondeur réelle des changements sociétaux en cours dans le pays.












