Cette escalade, annoncée par le président Donald Trump, vise à démanteler les capacités restantes du groupe djihadiste.

Qualifiée d'opération "massive" par le Pentagone, l'offensive a ciblé plus de 70 positions de l'EI dans le centre de la Syrie, notamment près de Homs et dans les régions rurales de Deir ez-Zor et Raqqa. L'armée américaine a employé une force de frappe considérable, incluant des avions de chasse, des hélicoptères, de l'artillerie et plus de 100 munitions de précision. Le président Trump a évoqué de "très lourdes représailles", affirmant sur les réseaux sociaux que Washington frappait "très fort contre des bastions de l'EI".

Selon les premières informations, au moins cinq djihadistes ont été tués, dont un chef de cellule spécialisé dans les drones.

Cette riposte fait suite à une attaque survenue le 13 décembre près de Palmyre, qui a tué deux militaires américains et un interprète. Un fait jugé "inédit" par un responsable syrien est que l'auteur de l'attentat serait un membre des forces de sécurité syriennes, soulignant la complexité de la situation sécuritaire. Bien que l'EI soit territorialement défait depuis 2019, sa capacité de nuisance persiste à travers des cellules dormantes, forçant les civils dans certaines zones, comme le désert de la Badia, à organiser eux-mêmes leur propre défense pour protéger leurs familles et leurs villages.