Si la famine n'est plus officiellement déclarée, l'ONU alerte sur une insécurité alimentaire persistante qui affecte 1,6 million de personnes. La situation est exacerbée par l'arrivée de l'hiver.

Des pluies torrentielles, notamment celles de la tempête Byron, ont provoqué des inondations dévastatrices dans un territoire où les infrastructures sont en ruines.

Au moins 18 décès ont été rapportés suite à ces intempéries, dont trois enfants morts d'hypothermie.

Des milliers de familles vivent dans des abris de fortune ou des tentes précaires, tandis que d'autres retournent dans des immeubles endommagés malgré le risque d'effondrement.

Un témoignage poignant rapporte qu'"un mur entier est tombé sur une tente".

La destruction des systèmes de canalisation entraîne également des inondations d'eaux usées, créant un risque sanitaire majeur.

La crise de santé publique est critique, avec plus de 1 000 patients décédés entre juillet et fin novembre 2024 en attente d'une évacuation médicale.

À ce tableau s'ajoute le drame des 11 000 personnes toujours portées disparues, dont les recherches sont rendues quasi impossibles par le manque de matériel de déblaiement.