Cette performance le rapproche de ses records historiques, dans une séance marquée par des dynamiques contraires et une forte volatilité sur certaines de ses valeurs phares. La tendance de fond a été soutenue par le même optimisme qui a animé Wall Street, à savoir l'espoir d'une désescalade des tensions commerciales sino-américaines.
Cet apaisement a favorisé un climat général de confiance.
Par ailleurs, les marchés ont semblé soulagés par l'évolution de la situation politique en France.
Selon Vincent Juvyns, stratégiste chez ING, "depuis que le scénario du pire s'écarte avec une dissolution et des élections législatives, cela soulage les marchés".
Cependant, la progression de l'indice a été significativement freinée par la chute brutale de BNP Paribas, qui a terminé en baisse de 7,73 %, se classant dernière valeur du CAC 40.
Cette dégringolade a été provoquée par une condamnation aux États-Unis dans une affaire liée au Soudan, faisant craindre aux investisseurs de lourdes sanctions financières futures.
À l'inverse, le groupe de luxe Kering a été le moteur de l'indice, s'envolant de 4,83 % après l'annonce de la vente de sa division beauté à L'Oréal. Cette séance illustre donc une journée de tiraillements, où les nouvelles macroéconomiques positives et les opérations stratégiques bien accueillies ont dû composer avec un risque juridique majeur pesant sur l'un des poids lourds de la cote parisienne.











