Cette opération est perçue comme une décision stratégique majeure et nécessaire pour Kering, qui est confronté depuis plusieurs trimestres à des difficultés, notamment avec sa marque phare Gucci.

L'objectif principal de cette cession est de renforcer significativement la structure financière du groupe en réduisant son endettement net, estimé à plus de 10 milliards d'euros. Selon les analystes, cette injection de liquidités ramènerait son ratio d'endettement par rapport à l'excédent brut d'exploitation à un niveau beaucoup plus raisonnable de 1,7 fois, contre 2,76 fois actuellement. L'accord, qui devrait être finalisé au premier semestre 2026, inclut également un partenariat de licence de 50 ans permettant à L'Oréal d'exploiter les parfums de marques prestigieuses comme Balenciaga et Bottega Veneta. Cette décision est l'une des premières actions d'envergure du nouveau dirigeant, Luca de Meo, arrivé il y a un peu plus d'un mois, et elle est interprétée comme un signal fort de sa volonté de redresser le groupe. Le marché applaudit ce recentrage et cette consolidation financière, qui donnent à Kering une plus grande marge de manœuvre pour se concentrer sur la relance de ses activités principales dans le luxe.