Cette performance remarquable a été en grande partie attribuée à des développements politiques internes perçus comme favorables à la stabilité économique.
L'un des principaux moteurs de cette envolée a été l'annonce, in extremis, d'un accord de coalition noué par la candidate du Parti libéral-démocrate au poste de Première ministre avec un petit parti de centre-droit. Cette nouvelle a été interprétée par les investisseurs comme un gage de stabilité gouvernementale, éloignant le spectre d'une période d'incertitude politique qui aurait pu peser sur l'économie et les réformes. La survie politique de la Première ministre a ainsi "dopé encore les actions japonaises", selon les termes d'un article, propulsant l'indice phare vers le seuil symbolique des 50 000 points. Cette forte progression du marché japonais s'inscrit dans un contexte où les investisseurs internationaux montrent un intérêt renouvelé pour les actions nippones, attirés par des valorisations jugées attractives et des réformes de gouvernance d'entreprise qui commencent à porter leurs fruits. La séance de lundi confirme cette dynamique positive, où les facteurs locaux ont primé et ont permis à Tokyo de se distinguer nettement parmi les places financières mondiales.









