Plusieurs facteurs ont contribué à cette performance.

Les analystes, dont Guillaume Chaloin de Delubac AM, soulignent un contexte favorable marqué par des résultats d'entreprises meilleurs qu'attendu, à l'image de la forte hausse d'Edenred (+19,64%) après ses publications, et de LVMH la semaine précédente. Un apaisement perçu sur le front politique en France, avec l'éloignement du risque de dissolution, a également redonné de la visibilité aux investisseurs étrangers.

Alexandre Baradez, d'IG France, note aussi une « petite détente dans les propos de Donald Trump face à la Chine » comme élément positif. De plus, le CAC 40, en hausse de près de 12% depuis janvier, bénéficiait d'un phénomène de « rattrapage » par rapport à d'autres indices comme le Dax de Francfort (+22%).

Cependant, cet élan a été freiné dès le mercredi matin.

L'indice a ouvert en baisse, fragilisé par les publications trimestrielles de L'Oréal et Hermès, dont la croissance organique a légèrement déçu les attentes du marché. Cette consolidation témoigne de la nervosité des investisseurs qui, après avoir salué les bonnes nouvelles, sanctionnent le moindre écart par rapport aux prévisions, surtout dans le secteur du luxe, poids lourd de la cote parisienne.