Cette réaction illustre la pression intense qui pèse sur les leaders du secteur pour maintenir des performances exceptionnelles.

L'action Hermès a clôturé en repli de 2,27% à 2.199 euros, contribuant à la baisse de l'indice CAC 40. Cette baisse est intervenue alors même que la maison a annoncé un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 5% à 3,9 milliards d'euros, et une croissance organique de près de 10% selon une autre source. Malgré ces chiffres qui témoignent d'une dynamique commerciale toujours très solide, le marché a choisi de se focaliser sur le fait que la croissance organique des ventes était "légèrement inférieure aux attentes".

Dans un secteur où les valorisations sont très élevées, la moindre déviation par rapport au consensus peut entraîner des prises de bénéfices.

La sanction infligée à Hermès, tout comme celle subie par L'Oréal le même jour, a pesé sur l'ensemble du compartiment du luxe à la Bourse de Paris. Elle montre que, même pour les acteurs les plus performants, la marge d'erreur est faible et que les investisseurs restent extrêmement vigilants quant à tout signe potentiel de ralentissement, même minime.

La séance a donc mis en lumière la fêlure du "charme du luxe" en Bourse, au moins temporairement, après une période de forte surperformance.