Toutefois, cette performance, bien que négative, s'est avérée supérieure aux attentes très pessimistes des analystes.
La réaction du marché illustre un cas classique de "moins mauvais que prévu" qui déclenche un rallye de soulagement. L'analyste Grégoire Kounowski a qualifié cette envolée d'"un peu surprenante", estimant que la publication n'était "pas très bonne".
Il y voit plusieurs explications possibles, notamment l'octroi d'une "prime au nouveau patron", Luca de Meo, arrivé en septembre avec pour mission de redresser le groupe, notamment sa marque phare Gucci. Les investisseurs semblent donc parier sur la capacité de la nouvelle direction à mettre en œuvre une stratégie de redressement efficace. M. Kounowski souligne cependant que le groupe "n'a pas réglé les problèmes de sa marque phare Gucci", dont les ventes continuent de s'éroder.
La forte hausse du titre reflète donc davantage un regain d'espoir et un positionnement spéculatif des investisseurs qu'une amélioration avérée des fondamentaux de l'entreprise.
Le marché a choisi de voir le verre à moitié plein, en se focalisant sur les premiers signes potentiels de stabilisation.









