Plusieurs facteurs macroéconomiques soutiennent cette flambée.

Parmi eux figurent un dollar plus faible, des anticipations de baisse des taux d'intérêt réels, des inquiétudes sur la dette américaine et l'instabilité géopolitique. Cette tendance a attiré des flux d'investissement massifs.

Selon le World Gold Council, les flux nets mondiaux vers les ETF sur l'or ont atteint 3,7 milliards de dollars au cours de la dernière semaine de septembre. Les banques centrales, notamment celles de Chine et de Russie, restent des acheteurs très actifs, accumulant plus de 1 000 tonnes d'or par an ces dernières années pour diversifier leurs réserves et se prémunir contre l'inflation. L'attrait pour l'or est tel que Mike Wilson, directeur des investissements de Morgan Stanley, a suggéré qu'un portefeuille composé à 20% d'or offrirait une meilleure couverture contre l'inflation qu'un portefeuille traditionnel.

Les sociétés minières aurifères ont également vu leurs actions progresser fortement, avec une hausse de 125% pour l'ETF Van Eck Gold Miners depuis le début de l'année jusqu'en septembre, bien que leurs valorisations restent jugées modestes.

L'argent, souvent plus volatil, a également atteint un nouveau record, dépassant les 50 dollars l'once, soutenu par un déficit d'approvisionnement persistant et une demande industrielle croissante.