Cette stagnation contraste avec l'euphorie observée à Wall Street.

Deux facteurs principaux expliquent cet attentisme.

D'une part, les investisseurs suivaient avec attention les débats houleux sur le budget 2026 à l'Assemblée nationale, où le gouvernement faisait face à une menace de motion de censure de la part des socialistes.

Cette incertitude politique a pesé sur le moral du marché.

D'autre part, les opérateurs attendaient le verdict de l'agence de notation Moody's sur la dette souveraine française, prévu après la clôture. Bien que l'indice parisien ait atteint un record historique plus tôt dans la semaine, la séance de vendredi a été marquée par la retenue. Selon Axel Botte, directeur de la stratégie marchés chez Ostrum Asset Management, les marchés européens ont moins réagi positivement aux chiffres de l'inflation américaine en raison de la crainte "d'une désinflation plus lente en zone euro qui forcerait la BCE à adopter un ton plus restrictif".

Sur le marché obligataire, le taux français à dix ans a d'ailleurs légèrement augmenté, s'établissant à 3,43%, témoignant d'une certaine nervosité.