L'indice phare français, le CAC 40, a ainsi rejoint son sommet de mai 2024, à 8 259 points.
Cette remontée spectaculaire s'explique principalement par deux catalyseurs.
D'une part, le début de la saison des publications trimestrielles a été excellent, avec en tête de file la "très bonne surprise" des résultats de LVMH, qui a entraîné tout le secteur du luxe, poids lourd de l'indice, dans son sillage. D'autre part, sur le plan politique, la formation d'une coalition gouvernementale fragile a ravivé l'espoir du vote d'un budget pour 2026, ce qui a permis de détendre la prime de risque sur la dette souveraine française.
Cependant, cette embellie reste précaire.
L'agence Moody's a abaissé la perspective de la note de la France à "négative", citant "les risques croissants d’un affaiblissement des institutions" liés à la fragmentation politique.
Cette inquiétude est partagée par certains gérants d'actifs, comme Swiss Life Gestion Privée, qui a indiqué s'alléger sur les actions françaises au profit d'autres valeurs européennes en raison de l'instabilité perçue.
Le marché parisien navigue donc sur une ligne de crête, profitant d'une dynamique microéconomique positive tout en restant exposé à un risque politique et budgétaire jugé préoccupant par les observateurs internationaux.












