Ce mouvement a été directement provoqué par l'optimisme croissant concernant un possible accord commercial entre les États-Unis et la Chine, qui a apaisé les craintes sur l'économie mondiale.
L'or, qui avait récemment franchi le seuil des 4 000 dollars l'once, a vu son cours chuter brutalement, perdant plus de 3,3% pour repasser sous les 3 983 dollars. Plusieurs articles font état d'un recul sous les 4 100 dollars et même sous les 3 983 dollars, reflétant la volatilité de la journée.
Cette baisse s'explique par une rotation des portefeuilles d'investissement : lorsque les tensions géopolitiques et économiques s'apaisent, les investisseurs vendent des actifs sûrs comme l'or pour acheter des actions, dont le potentiel de rendement est plus élevé.
La perspective d'une désescalade commerciale a donc érodé la demande pour le métal jaune. De plus, l'anticipation d'une nouvelle baisse des taux par la Fed, bien que généralement favorable à l'or (qui ne verse pas d'intérêt), a été éclipsée par le sentiment général de « risk-on ».
Les valeurs minières liées à l'or ont logiquement souffert à Wall Street, avec des baisses notables pour des sociétés comme Newmont et Barrick Mining. Les produits cotés (ETP) indexés sur l'or ont également subi une hémorragie, avec des sorties de capitaux de 2,5 milliards d'euros la semaine dernière. Ce mouvement illustre parfaitement le rôle de baromètre de l'or : sa baisse reflète la confiance retrouvée des marchés dans les perspectives économiques à court terme.











