Selon Philippe Cohen, gérant chez Kiplink, cette consolidation est logique car "le marché reste non loin de plus hauts historiques atteints dernièrement, il y a donc des précautions et des prises de bénéfices". Les investisseurs ont préféré rester sur la touche avant deux événements majeurs : la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine et la vague de publications de résultats des géants technologiques américains. La séance a été animée par des performances d'entreprises très contrastées.
La forte baisse de BNP Paribas, lanterne rouge de l'indice, a pesé lourdement sur la tendance. À l'inverse, la hausse de Capgemini a permis de limiter les pertes.
En plus des facteurs internationaux, les investisseurs restent attentifs à la situation politique intérieure française, notamment aux "débats autour du budget en France", qui, selon M. Cohen, s'avèrent "compliqués" et ajoutent une dose d'incertitude locale. Cette sous-performance par rapport aux indices américains illustre une plus grande frilosité du marché européen face aux risques actuels.











