Cette journée d'attentisme a reflété l'incertitude ambiante.

La séance a été marquée par une divergence entre les places financières.

La Bourse de Paris a cédé 0,19 % et celle de Francfort a perdu 0,64 %, tandis que Londres a gagné 0,61 % et Milan a grappillé 0,26 %.

Cette performance mitigée illustre le manque de catalyseurs forts sur le Vieux Continent.

L'attention des opérateurs était entièrement tournée vers les États-Unis, où deux événements majeurs étaient attendus en soirée : la décision de la Fed sur ses taux d'intérêt et les résultats trimestriels de plusieurs poids lourds de la tech. En France, l'indice CAC 40 a été décrit comme étant "au point mort", pénalisé par des facteurs locaux tels que les tensions budgétaires et l'attente d'une vague de publications d'entreprises nationales.

La stagnation des marchés européens contrastait nettement avec l'effervescence observée à Wall Street autour des valeurs de l'intelligence artificielle, soulignant une décorrélation entre les deux régions. La prudence a donc dominé les échanges, les investisseurs préférant ne pas prendre de positions marquées avant d'obtenir plus de clarté sur la trajectoire de la politique monétaire américaine et la santé du secteur technologique mondial.