Le mercredi 29 octobre, le cours de l'once d'or s'échangeait à 3 456,88 euros et 4 024,29 dollars, confirmant son statut de valeur refuge prisée pour se protéger contre l'inflation.
Plusieurs facteurs soutiennent cette tendance.
D'une part, les achats d'or par les banques centrales mondiales ont atteint leur plus haut niveau depuis au moins vingt ans, une stratégie motivée par les conflits et les guerres commerciales. D'autre part, les investisseurs particuliers et institutionnels se tournent vers le métal jaune pour diversifier leurs portefeuilles.
En 2025, l'or a d'ailleurs surclassé la performance de l'indice CAC 40.
Cette forte demande et la volatilité des cours profitent aux traders spécialisés.
Selon le fournisseur de données Coalition Greenwich, les revenus des douze plus grandes banques d'investissement issus du négoce de métaux précieux ont bondi de plus de 60 % au premier semestre. Avant la décision de la Fed, le marché était décrit comme "figé", les opérateurs attendant des signaux sur la future politique monétaire américaine, un facteur clé influençant le prix de l'or, qui ne génère pas de rendement.











