Cette stagnation, qualifiée de "point mort", s'explique par une accumulation d'incertitudes.

Le principal facteur d'attentisme était la réunion de la Réserve fédérale américaine, dont les décisions et les commentaires étaient attendus avec fébrilité.

À cette prudence macroéconomique se sont ajoutés des facteurs locaux.

Les tensions persistantes autour du budget français et l'écart grandissant entre les taux d'emprunt français et allemands ont pesé sur le sentiment des investisseurs.

De plus, les opérateurs se sont montrés attentistes à la veille d'une salve de résultats de grandes entreprises françaises. Cette performance de la place parisienne a contrasté avec l'euphorie entourant les valeurs technologiques américaines, un article notant que le "CAC plafonne" pendant que "Wall Street [est] dopée à l'IA". Cette situation illustre la difficulté pour le marché parisien de trouver un élan propre en l'absence de nouvelles positives majeures et face à un environnement international et national complexe.