L'institution de Francfort justifie sa décision par une économie de la zone euro qui résiste mieux que prévu et une inflation jugée stable, estimant que sa politique monétaire se trouve dans une "bonne position".

Le Conseil des gouverneurs a laissé le taux de dépôt à 2% et le taux de refinancement à 2,15%.

Cette décision unanime était largement attendue par les marchés.

La BCE s'appuie sur des chiffres de croissance du PIB européen supérieurs aux prévisions pour le troisième trimestre et sur une inflation annuelle mesurée à 2,2%, en ligne avec son objectif à moyen terme de 2%.

L'institution souligne que "l'économie a continué de croître malgré l'environnement mondial difficile".

Elle note également un apaisement partiel des tensions commerciales qui pesaient sur la confiance. Cependant, la BCE reste vigilante, affirmant que ses prochaines décisions dépendront des données à venir, sans s'engager sur un calendrier.

La plupart des analystes n'anticipent pas de changement de taux avant 2026. Cette posture de stabilité contraste avec la politique de la Réserve fédérale américaine, qui a de nouveau abaissé ses taux, soulignant une divergence croissante entre les deux principales banques centrales.