Le métal jaune a pleinement joué son rôle de valeur refuge, attirant massivement les investisseurs et les banques centrales.
Selon le rapport trimestriel du Conseil mondial de l'or (CMO), la demande entre juillet et septembre a atteint son plus haut niveau depuis que l'organisation a commencé à enregistrer des données en 2000. En volume, la hausse s'élève à 3% sur un an, à 1 313 tonnes, mais elle bondit de 44% en valeur, avec des achats records de 146 milliards de dollars.
Ce plébiscite s'explique par les conflits en Ukraine et à Gaza, ainsi que par les tensions commerciales persistantes.
Louise Street, analyste au CMO, souligne que les investisseurs, "un peu nerveux" face à des valorisations boursières très élevées, considèrent l'or comme une couverture essentielle.
La faiblesse du dollar a également contribué à cette tendance.
Le cours de l'or a ainsi atteint un record historique à 4 381,52 dollars l'once en octobre. Le CMO note que cette flambée a attiré des investisseurs motivés par la peur de rater la hausse (FOMO), ce qui s'est traduit par une augmentation de 47% des achats de lingots, pièces et ETF sur l'or.











