Cette hausse est alimentée par plusieurs facteurs.

D'une part, les crises et l'instabilité mondiale poussent les investisseurs à chercher la sécurité de l'or, une tendance renforcée par les achats massifs des banques centrales. Benjamin Cuq, journaliste spécialisé, analyse que la demande est structurelle et que le prix continuera de monter « tant qu'il y aura de la demande pour l'or », rappelant que « ça fait 6 000 ans que toutes les civilisations en veulent ».

D'autre part, cette ruée vers l'or révèle un changement de comportement chez les investisseurs.

Selon BlackRock, cette tendance ne reflète pas seulement une aversion au risque, mais aussi un « appétit accru pour le risque », soutenu par l'optimisme macroéconomique et les politiques des banques centrales comme la Fed. En France, ce phénomène se traduit par un arbitrage des épargnants qui délaissent le Livret A, dont le taux est jugé faible (1,7 %), au profit des métaux précieux et d'autres placements plus rémunérateurs.

Le marché semble donc positionné pour maintenir une trajectoire ascendante, bien que certains analystes notent que la fermeté du dollar pourrait freiner la progression du cours à court terme.