Cette transformation a été adoptée par 163 voix contre 150, grâce à une alliance politique hétéroclite réunissant le RN, le PS, le MoDem et le groupe Liot.
L'amendement initial du député MoDem Jean-Paul Matteï visait à inclure dans l'assiette de l'impôt les "actifs improductifs" tels que les biens immobiliers non productifs, les objets précieux, yachts, avions, actifs numériques et les fonds d'assurance-vie non alloués à l'investissement productif. En contrepartie, il excluait les actifs immobiliers productifs.
Cependant, des sous-amendements du député PS Philippe Brun ont modifié le dispositif final.
Un bien par foyer fiscal est désormais exclu de l'assiette (dans la limite d'un million d'euros), le seuil de paiement de l'impôt est maintenu à 1,3 million d'euros et les biens loués sont réintégrés dans l'assiette. Le débat politique a été vif quant à la nature de ce nouvel impôt. Le député PS Philippe Brun s'est félicité du "rétablissement de l'Impôt sur la fortune", tandis que la députée Renaissance Prisca Thévenot a estimé qu'il s'agissait d'"une taxe inventée par Marine Le Pen" et non d'un retour de l'ISF. La ministre Amélie de Montchalin a parlé d'"une forme d’ISF sur les fonds euros et les liquidités" mais a concédé que "ce n’est pas l’ISF que nous avions avant 2017".








