Alors que les investisseurs célèbrent les sommets atteints par l'indice parisien, l'article de Valeurs actuelles met en garde contre un optimisme excessif.

La question posée est directe : "Le retour en grâce de la Bourse de Paris peut-il durer ?" La réponse suggérée est pessimiste, et la raison est d'ordre politique.

Une crise menace de faire tomber le gouvernement Lecornu II avant même que le budget 2026 ne soit adopté.

Cette perspective d'instabilité gouvernementale est particulièrement redoutée par les marchés financiers et les observateurs internationaux, notamment les agences de notation.

Ces dernières surveillent de près la capacité de la France à mener des réformes et à maîtriser ses finances publiques. Une crise politique prolongée pourrait être sanctionnée par une dégradation de la note souveraine de la France.

Les conséquences directes pour les marchés seraient doubles.

D'une part, on pourrait assister à une "envolée du coût de la dette française", les investisseurs exigeant une prime de risque plus élevée pour détenir des obligations françaises.

D'autre part, ce climat d'incertitude et la hausse des taux provoqueraient très probablement un "repli des actions". Ce risque politique interne constitue donc un contrepoids majeur à la bonne santé apparente des entreprises du CAC 40 et pourrait rapidement doucher l'enthousiasme des investisseurs.