L'atteinte d'un nouveau record par l'indice CAC 40 à 8 271 points pourrait laisser penser à un mouvement haussier uniforme et généralisé.
Cependant, une analyse plus fine des performances individuelles, basée sur les publications du troisième trimestre, révèle une réalité bien plus nuancée.
L'article de Valeurs actuelles souligne cette dichotomie en précisant que si, dans l'ensemble, "les bonnes surprises l'emportent", le marché a opéré un tri très sélectif entre les entreprises.
D'un côté, un groupe de sociétés a vu ses résultats "largement salués".
C'est le cas d'Accor, Edenred, Safran, Sanofi et Kering, dont les performances ont été récompensées par les investisseurs et ont contribué à porter l'indice. De l'autre côté, plusieurs entreprises, et "non des moindres", ont connu des déceptions qui ont "attiré les foudres du marché".
Dassault Systèmes, Mersen, Nexity ou encore STMicroelectronics font partie de ce groupe, subissant des sanctions boursières parfois sévères suite à leurs annonces.
Cette divergence de trajectoires montre que le marché est actuellement très réactif aux nouvelles spécifiques à chaque entreprise.
Il ne se contente pas de suivre une tendance macroéconomique générale, mais évalue minutieusement la qualité de chaque publication. Cela démontre que même dans une phase de marché globalement positive, la sélection de titres (stock-picking) reste une stratégie essentielle, car les contre-performances sont immédiatement et lourdement sanctionnées.









