L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en baisse de 0,14% à 8 109,79 points, et Londres a cédé 0,16%, tandis que Francfort a gagné 0,73% et Milan 0,11%.
Cette divergence illustre l'absence d'une thématique forte pour orienter les investisseurs.
Selon l'analyste Alexandre Baradez, « L'Europe n'a pas grand-chose de nouveau à se mettre sous la dent ni en termes de politique monétaire, ni en termes de résultats d'entreprises ». En l'absence de nouvelles locales significatives, les opérateurs se sont tournés vers les États-Unis. « On a l'impression que la tendance américaine a rattrapé les marchés européens cette après-midi », poursuit l'analyste, soulignant l'influence de l'humeur morose qui prévalait à Wall Street en dehors du secteur technologique.
Le seul indicateur notable de la journée, l'indice ISM manufacturier américain décevant, a contribué à cette prudence. Dans ce marché globalement atone, certaines valeurs se sont toutefois distinguées sur la base de nouvelles spécifiques, à l'image de Renault, dont le titre a progressé de 2,23% à Paris après la finalisation d'un accord de coopération avec le chinois Geely au Brésil. La séance est donc perçue comme une journée de transition, les investisseurs attendant des publications d'entreprises et des indicateurs plus importants plus tard dans la semaine.











