Une annonce majeure de fusion-acquisition a secoué Wall Street lundi, illustrant comment les stratégies d'entreprise peuvent entraîner des réactions boursières extrêmes et opposées pour les sociétés concernées. L'opération de rachat de Kenvue par Kimberly-Clark a été sévèrement sanctionnée par les investisseurs pour l'acquéreur, tout en faisant flamber le cours de la cible. Le géant américain des produits d'hygiène Kimberly-Clark a vu son titre « dégringoler » de manière spectaculaire, avec une chute de 14,57% pour clôturer à 102,27 dollars selon une source, et de 11,91% selon une autre. Cette réaction très négative du marché fait suite à l'annonce de son projet de rachat du laboratoire de santé Kenvue. À l'inverse, l'action de Kenvue a connu une envolée, grimpant de 12,46% à 16,16 dollars, les investisseurs considérant manifestement que les termes de l'accord étaient très favorables à la société cible.
Les articles soulignent un détail contextuel concernant Kenvue, le fabricant du Tylenol (paracétamol), en rappelant que ce médicament a été « récemment incriminé par le président Donald Trump » qui a évoqué un lien non prouvé scientifiquement avec l'autisme.
Bien que ce point ne soit pas présenté comme la cause directe de la réaction du marché à l'opération, sa mention dans plusieurs dépêches suggère un possible risque de réputation pour l'actif acquis. Cet événement met en évidence la capacité des décisions stratégiques d'entreprise à générer une volatilité propre, totalement décorrélée de la tendance générale du marché, qui était mitigée le même jour.
En résuméL'annonce du rachat de Kenvue par Kimberly-Clark a provoqué une réaction violente et divergente sur leurs actions respectives. Le titre de Kimberly-Clark a chuté de plus de 14 %, les investisseurs jugeant l'opération défavorable, tandis que celui de Kenvue a bondi de plus de 12 %, récompensant la société rachetée.