Une telle baisse, potentiellement de 10 % à 20 %, est même perçue par certains comme une évolution saine après l'euphorie récente. Après une année marquée par des records boursiers, largement portés par l'enthousiasme pour l'intelligence artificielle, la prudence s'installe au plus haut niveau de la finance américaine.
Les dirigeants de Wall Street estiment que les investisseurs devraient se préparer à une correction des actions. Le patron de la banque Morgan Stanley fait partie des observateurs ayant exprimé ces derniers jours la crainte de voir les indices boursiers essuyer une correction.
Loin d'être vue comme une catastrophe, cette baisse potentielle, estimée entre 10 % et 20 % d'ici deux ans, serait considérée comme un "développement positif d'un cycle de marché" et une évolution "salutaire".
Ces avertissements, relayés par plusieurs médias financiers, reflètent le sentiment que les valorisations ont atteint des niveaux insoutenables et qu'un retour à la raison est nécessaire pour assainir le marché.
Cette nouvelle rhétorique de prudence de la part d'acteurs aussi influents que Goldman Sachs et Morgan Stanley a sans aucun doute contribué à la vague de ventes observée hier sur les marchés.









