La tendance baissière a également affecté les autres grandes places financières du continent.

À Francfort, le DAX a cédé 1,31%, tandis qu'à Londres, le FTSE 100 a limité ses pertes à 0,42%.

Ce repli généralisé s'explique en grande partie par la contagion de la mauvaise humeur des investisseurs américains, préoccupés par les valorisations des entreprises technologiques et des signes de dégradation du marché de l'emploi aux États-Unis. En Europe, la séance a également été marquée par une nouvelle vague de publications de résultats d'entreprises, qui se sont avérées plus contrastées que les semaines précédentes.

Des publications jugées décevantes ont lourdement pesé sur certains titres, comme Legrand et Air France-KLM à Paris, qui ont connu des chutes spectaculaires.

L'incertitude entourant la politique commerciale américaine a également contribué à la prudence des investisseurs. Des doutes exprimés par la Cour suprême des États-Unis sur la légalité des droits de douane imposés par Donald Trump ont ajouté une dose d'incertitude, évoquant la possibilité de remboursements massifs qui pourraient creuser le déficit budgétaire américain. Le vent d'optimisme qui avait brièvement soufflé la veille n'a donc pas réussi à s'imposer en Europe, où les investisseurs ont préféré sécuriser leurs gains face à un environnement de marché jugé plus risqué.