Cette forte baisse a sanctionné des chiffres jugés décevants par les investisseurs et inférieurs aux attentes des analystes.
Le bénéfice net du groupe s'est érodé de 7% sur la période, s'établissant à 768 millions d'euros.
La direction a évoqué un "environnement difficile", marqué notamment par une baisse de la demande aux États-Unis et une augmentation des charges. Les résultats ont été particulièrement plombés par les performances de sa filiale low-cost Transavia et par une baisse des recettes dans l'activité cargo. Ces éléments ont occulté les aspects plus positifs de la publication et ont conduit les investisseurs à vendre massivement le titre.
Malgré cette contre-performance trimestrielle et la réaction négative du marché, la direction d'Air France-KLM a maintenu ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'exercice.
Cependant, cette confirmation n'a pas suffi à rassurer les investisseurs, qui ont préféré se focaliser sur les difficultés actuelles et les incertitudes pesant sur le secteur du transport aérien.
La chute de l'action Air France-KLM, conjuguée à celle de Legrand, a largement contribué à la performance négative de l'indice CAC 40 au cours de la séance de jeudi.












