La semaine écoulée a été la pire depuis avril pour les actions de la tech, avec une chute de 3 % du Nasdaq et une vente massive d'actions liées à l'intelligence artificielle (IA) qui a fait s'évaporer 800 milliards de dollars de valorisation. Les résultats des "sept magnifiques" ont été mitigés : si Amazon et Apple ont positivement surpris, les performances de Meta et Microsoft ont déçu les investisseurs.
Cet environnement est largement influencé par la politique de la Réserve fédérale américaine (Fed). L'optimisme général repose sur la croyance que la Fed est prête à soutenir l'économie et à prévenir tout dérapage, créant une abondance de liquidités et une tolérance accrue au risque. Certains analystes y voient une politique "profondément asymétrique" qui donne un "feu vert à une nouvelle phase de hausse généralisée".
Des parallèles sont établis avec la fin des années 1990, où l'assouplissement monétaire de la Fed avait provoqué une envolée de 86 % du Nasdaq, alimentée par l'euphorie d'Internet.
Aujourd'hui, l'IA joue un rôle similaire, suscitant un enthousiasme qui pourrait l'emporter sur la prudence.
Ce contexte de "melt-up" potentiel, une hausse rapide et irrationnelle des indices, est cependant accompagné de signaux d'alerte, comme la cherté des actions américaines et des cas de défauts frauduleux qui témoignent d'un relâchement de la vigilance.









