La place parisienne fait également l'objet de critiques acerbes quant à sa capacité à valoriser les entreprises.
Le marché parisien peine à maintenir sa dynamique haussière après avoir inscrit un sommet à 8 271 points le 21 octobre.
La semaine a été marquée par un plongeon de l'indice, les investisseurs restant sur la défensive.
Plusieurs facteurs expliquent ce repli.
D'une part, une vague de publications de résultats jugés décevants a pesé sur le moral des troupes.
Des sociétés comme Sopra Steria, Saint-Gobain, Scor et notamment BNP Paribas ont déçu, tandis que d'autres, à l'instar de Bic ou Rémy Cointreau, ont revu leurs perspectives annuelles à la baisse. D'autre part, des incertitudes externes, comme les craintes liées aux potentiels droits de douane de Donald Trump et au "shutdown" américain, ont contribué à la nervosité ambiante. S'ajoute à cela un contexte politique intérieur français perçu comme instable, avec la "menace de la chute du gouvernement Lecornu II à tout moment".
Dans ce climat, des voix critiques s'élèvent contre la Bourse de Paris elle-même. Michaël Fribourg, PDG de Chargeurs Invest, a vivement déconseillé aux entreprises de s'y introduire, arguant qu'elle ne valorise pas correctement les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) et les empêche de grandir. Il estime que "l'Europe ne protège pas suffisamment ses industriels", un sentiment qui pourrait dissuader de futures cotations.









