Des institutions financières majeures appellent désormais à la prudence face à une possible correction sévère.

La semaine dernière, le secteur technologique a subi son plus grand revers hebdomadaire depuis le mois d'avril, avec une baisse de 3% des actions liées à l'IA, effaçant plus de 1 000 milliards de dollars de valorisation boursière. Le fabricant de processeurs Nvidia, figure de proue de la révolution IA, a été particulièrement touché, son titre perdant à lui seul 350 milliards de dollars. Cette correction brutale a immédiatement ravivé le spectre de l'éclatement de la bulle Internet du début des années 2000, un événement qui avait durablement marqué les esprits et les portefeuilles.

Ces craintes ne sont plus confinées aux seuls analystes de marché.

Des institutions de premier plan, telles que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque d’Angleterre, ont publiquement exprimé leurs inquiétudes.

Elles soulignent que l'envolée continue des valeurs de l'IA alimente une potentielle bulle spéculative.

Selon elles, les marchés pourraient faire face à un "sévère retour de bâton".

Cet avertissement institutionnel confère un poids considérable à la thèse d'une surévaluation.

La situation actuelle met en lumière la dichotomie entre l'enthousiasme pour le potentiel transformateur de l'IA et la réalité de valorisations boursières qui pourraient être déconnectées des fondamentaux économiques. La chute du Nasdaq sert de rappel brutal que même les secteurs les plus prometteurs ne sont pas à l'abri de corrections violentes, surtout lorsque les attentes des investisseurs deviennent excessives.