Il souligne que les géants actuels comme Microsoft, Google ou Nvidia sont 'des entreprises très déjà largement bénéficiaires et robustes', contrairement aux start-ups aux 'promesses extrêmement nébuleuses' d'il y a 25 ans.

Selon lui, 'l’intelligence artificielle est déjà implantée et fait déjà partie de nos vies'.

Cependant, des signaux d'inquiétude demeurent. La rentabilité peine à convaincre en dehors des quelques géants du secteur, en raison des coûts d'infrastructure 'extrêmement coûteux'.

Gilles Babinet, président de la Mission caféIA, note que 'les 200-300 start-up derrière peinent à être rentable', et même OpenAI n'espère une profitabilité qu'en 2029. L'investisseur Michael Burry, célèbre pour avoir anticipé la crise des subprimes, a d'ailleurs misé 1,1 milliard de dollars sur la chute de Nvidia et Palantir. L'économiste Philippe Crével rappelle que 'sur de telles sommes, un mouvement panique peut-il facilement tout emporter', soulignant que la psychologie des investisseurs reste un facteur imprévisible.