Cette performance peut paraître paradoxale alors que l'appétit pour le risque est de retour, mais elle est principalement liée à la faiblesse du dollar américain et aux incertitudes persistantes sur le front économique. La fin annoncée du 'shutdown' a certes rassuré les marchés, mais elle alimente aussi les anticipations d'une politique monétaire potentiellement plus accommodante de la part de la Réserve Fédérale, ce qui pèse sur le billet vert et rend l'or, libellé en dollars, plus attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
En euros, l'once s'échangeait à 3 524,24 EUR.
Des analystes comme Robert Kiyosaki continuent de miser sur le métal jaune, qu'il considère comme un actif tangible essentiel pour se prémunir contre un 'krach majeur' qu'il anticipe. Il a même avancé une prévision de 27 000 dollars pour l'or en 2026. Souvent considéré comme une valeur refuge, l'or profite des craintes liées à une inflation incertaine et à des marchés actions jugés 'en surchauffe' par certains observateurs, ce qui maintient une demande solide pour le métal précieux comme outil de diversification et de protection de portefeuille.












