Mercredi, l'indice parisien a atteint 8 280,97 points, dépassant son précédent sommet datant du 21 octobre.
Cette dynamique haussière a été principalement alimentée par la perspective de la fin imminente du « shutdown » aux États-Unis, qui a levé une incertitude majeure pesant sur les marchés mondiaux. Selon plusieurs analystes, dont Emmanuel Auboyneau d'Amplegest, cette résolution est un « élément de soulagement » qui redonne de la visibilité à la Réserve fédérale américaine (Fed).
Outre ce facteur politique, la bonne tenue des résultats d'entreprises, notamment aux États-Unis, pour le deuxième trimestre consécutif, a renforcé l'optimisme.
L'abondance de liquidités sur le marché, avec un taux d'épargne élevé en France, a également contribué à soutenir la demande pour les actifs risqués.
Le marché a démontré sa résilience, caractéristique d'un marché haussier où, selon M. Auboyneau, « dès qu'il y a une baisse, il y a des acheteurs qui arrivent ».
La performance du CAC 40 a aussi été soutenue par le poids important des valeurs du luxe, qui représentent environ 20% de l'indice et ont connu un net rebond, à l'image de LVMH qui a gagné plus de 7% depuis le début de la semaine.












