Le « shutdown », qui a duré plus de 40 jours, a été provoqué par une impasse sur les dépenses de santé. Sa fin a été rendue possible par l'adoption au Sénat d'une proposition de loi prolongeant le budget, suivie d'un vote attendu à la Chambre des représentants. Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB, a souligné que « la perspective d'une fin du shutdown américain, attendue dans la journée, alimente la demande pour les actifs risqués ». Le blocage avait des conséquences concrètes pour les investisseurs, notamment la suspension de la publication de statistiques officielles cruciales sur l'économie américaine. Cette absence de données compliquait la tâche de la Réserve fédérale (Fed) pour évaluer la nécessité d'une nouvelle baisse des taux directeurs. La fin de la paralysie permettrait non seulement le retour à la normale des services publics, mais aussi la reprise de la publication de ces indicateurs, offrant ainsi une meilleure lisibilité aux marchés et à la banque centrale.

Ce déblocage a donc été salué unanimement par les investisseurs, de l'Asie à l'Europe en passant par Wall Street, déclenchant une vague d'achats sur les actifs considérés comme plus risqués.